Livre pauvre

Publié le par meopeintredulundi.over-blog.com

Des lecteurs de l  ouest, en fait une lectrice des Pays de Loire (     !) s  indigne de ne voir aucune info concernant sa belle région ; il se trouve qu’il y a un moment jétais tombé sur un article intéressant concernant une expo à Tours, exposition relative au « livre pauvre ».

 

Daniel Leuwers, professeur d'université, en a été à l'initiative, en 2003.

« Le Livre pauvre » désigne un livre, associant deux artistes, et dont « la confection ne nécessite pas beaucoup d'argent, quelques feuilles de papier suffisent. La production échappe à l'imprimerie et à l'atelier du graveur ou du lithographe », a-t-il expliqué. L'ouvrage est manuscrit par un poète et enluminé d'œuvres originales par l'artiste peintre. Il est réalisé en très peu d'exemplaires, six ou sept, chacun étant unique en quelque sorte puisque fait un par un, à la main.

Les deux artistes ne se connaissent pas forcément, ils sont mis en situation, face à une feuille de papier épais (Chatelles 200 g) pliée en trois. A eux de s'approprier l'espace, comme ils l'entendent, de s'y exprimer avec originalité. Cela ne manque pas de personnalité, tant dans la calligraphie que dans l'illustration, ou encore dans la composition graphique de l'ensemble.

René Char avait, en son temps, réalisé des “manuscrits enluminés” avec les plus grands peintres de son temps (de Braque et Picasso à Alexandre Galperine). Ami et confident du poète, Daniel Leuwers a repris à sa façon son flambeau en associant une pléiade de poètes – et parfois de romanciers – à leurs “alliés substantiels”. Du côté des écrivains, les plus affirmés – Fernando Arrabal, Michel Butor, Alain Jouffroy – tendent la main à la génération des Bernard Chambaz, Guy Goffette, Henri Meschonnic, André Velter, parmi tant d'autres. Quant aux peintres, ils ont pour noms Alechinsky, Badin, Besse, Bioulès, Buraglio, Casadesus, Cueco, Errَo, Leick, Nedjar, Pouperon, Titus- Carmel, Viallat…

 

Il se trouve qu’une nouvelle exposition de «Livres pauvres » est en cours jusqu’au 21 mars au Musée de Vendôme.

 

Le concept me plait beaucoup et si Virginie qui nous réclamait des infos Grand Ouest peut y faire une visite et nous en parler, nous accueillerons volontiers ses commentaires.

 

 

Publié dans Actu

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