ÉNIGME de l’Art ou ART de l’Énigme ?

Publié le par meopeintredulundi.over-blog.com

L’histoire de l’art nous confronte quelques fois à des énigmes dont la résolution peut nous nous enchanter presqu'autant que celle de la conjecture de Fermat  résolue en 1994 par Andrew Wiles (et pas par Lisbeth Salander dans Millénium 3 ! Vous êtes déçus ! Moi aussi....) ou la capture d’un boson de Higgs (à priori en 2012), si, si !

 

Ainsi, pour tous les passionnés d’art pariétal, dont je fais partie, la vraie énigme c’est comment et pourquoi ?

 

800px-Altamira-1880.jpgComment : comment les hommes du paléolithique ont-ils fait pour se transmettre leur art sur une si longue période [Chauvet (-29000 ans), Lascaux (-17000 ans), ou Altamira (-15000 ans) et sur un si grand territoire ? Avaient-ils mis sur pied l’École Européenne Supérieure des Beaux-Arts des Cavernes ?

 

Parce que, pour tous ceux qui se sont un jour essayé au dessin, il est évident que personne n’est capable intuitivement, sans apprentissage, de dessiner avec autant de maestria des murs entiers d’animaux si « vivants » ; Penser à un Vinci parcourant l’Europe avec son book (ses blocs de pierre…) pendant 15000 ans n’est pas plus plausible !

 

Alors lorsque j’ai entendu sur FI l’interview de Jean-Jacques Lefrère présentant sa théorie, j’ai senti comme une évidence, une grande satisfaction, comme une invitation à passer à autre chose, une énigme royalement résolue : on se demande même pourquoi une explication aussi simple ne figure dans aucun manuel (enfin je n’ai rien trouvé en ce sens).

 

51xwam-LOuL__SL500_.jpgIl semblerait donc que nos artistes aient tout simplement utilisé les ombres portées de figurines d’animaux (beaucoup ont été retrouvées dans les grottes en question), ombres projetées par une torche sur les parois de la caverne : C’est la théorie inédite défendue dans le livre « La plus vieille énigme de l’humanité » (Fayard).

 

Ses auteurs ne sont pas des préhistoriens ce qui va probablement retarder la validation de leur théorie par les experts… L’un, Jean-Jacques Lefrère, est professeur de médecine. L’autre, Bertrand David, est peintre et dessinateur. Ils racontent dans ce livre comment ils ont imaginé et expérimenté ce procédé. Le petit film qui suit en est une très convaincante démonstration.

 

 

La question du comment ayant très probablement trouvé sa réponse, on va pouvoir se pencher avec un autre regard sur la question du pourquoi : de l’art pour l’art ? des représentations à visée religieuse ? Comme il est dit à la fin du film, le livre propose également une hypothèse, celle de nécropoles symboliques, je vais donc trouver ce livre, le lire et vous en reparlerai…

 

 

o-ORIGINE-MONDE-VISAGE-570.jpgUne autre énigme de l’histoire de l’art vient semble-t-il de trouver sa solution, jeudi 7 février, Paris Match dévoile l'histoire du passionné d'art qui aurait retrouvé la seconde partie du tableau le plus audacieux de l’histoire de la peinture.

 

"L’origine du monde" a-t-elle un visage ? Oui nous répond Jean-Jacques Fernier, auteur du "Catalogue raisonné" de l'œuvre de Courbet et l'un des plus grands experts du peintre.

 

 

 

 

Courbet aurait donc peint Mademoiselle Joanna Hifferman, la maîtresse irlandaise de l'artiste James Whistler et modèle et probablement maîtresse de Courbet (elle finira ses jours au début du 20ème comme antiquaire à Aix !) dans la position qu’on lui connaît et les bras en croix avec un oiseau dans une main ! Courbet aurait ensuite découpé sa toile en 3 morceaux (hélas, l’histoire ne dit pas pourquoi…).

 

Ce visage que vient d’expertiser JJ Fernier avec l’aide de labos spécialisés ferait bien partie d’une toile plus grande incluant "l’origine du monde" telle qu’on la connaît…

 

La controverse reste, à ce jour, très vive ; en effet, s’il s’avérait que cette hypothèse soit incontestablement vérifiée, l’heureux propriétaire, amateur éclairé s’il en est, et dont le nom n’a pas été révélé (sic), toucherait le jackpot : il a acquis ce tableau en 2010 pour 1400 € et une côte vient déjà d’être proposée à 40 Millions d'euros...

 

A qui profite le crime ? Je serais historien de l’art, je vérifierais les liens entre ces experts et l’amateur éclairé… anonyme…. L’art de l’énigme !

Publié dans Actu

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