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Désolée, très peu de temps cette semaine pour cause de plantations et de travaux de jardin o-bli-ga-toire à cette saison …

Donc je fais court : Parmi les images largement diffusées il y a en une qui fait mouche chaque fois que l’on pense « frayeur »: le cri de Munch, bien sûr !

La voilà reprise par l’artiste japonais No-Rio cette semaine pour illustrer la, non les catastrophes récentes et plus particulièrement ( regardez attentivement le visage ), le risque nucléaire…

Munch exécuta quatre versions du tableau dont les plus fameuses sont une tempera sur carton visible au musée Munch d'Oslo,

(83,5 x 66 cm), et une huile, tempera et pastel à la Galerie nationale d'Oslo (91 x 73,5).

J’ai eu l’occasion de voir un autre de ses tableaux : Madone (1895-1902) lors d’une exposition temporaire à l’Albertina Museum de Vienne (Autriche), il y a quelques années. Et j’avoue en avoir été bouleversée, je dirai plutôt sidérée ; ce peintre s’adresse directement à mes neurones… sans intermédiaire !

L’analyse qui est habituellement faite du "Cri", est qu’Edvard Munch (1863-1944) représente le cri intérieur, sorte d’angoisse existentielle face à la maladie et la mort. Ce personnage serait l'autoportrait de l'artiste alors atteint d'une hémorragie du vitré (perte indolore de la vision).

On retrouve également ce qu’il en aurait dit : « Je me promenais sur un sentier avec deux amis — le soleil se couchait — tout d'un coup le ciel devint rouge sang — je m'arrêtais, fatigué, et m'appuyais sur une clôture — il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et la ville — mes amis continuèrent, et j'y restais, tremblant d'anxiété — je sentais un cri infini qui passait à travers l'univers.»

Qu’il soit classé comme Expressionniste ou Symboliste, Munch est seul face à sa démarche. Atteint très jeune par la mort de sa mère et de sa sœur, il transmet plastiquement des sentiments profonds qui peuvent parfois être difficiles à comprendre en tant que spectateur ; seul subsiste l’effroi…

Je ne sais si cela est juste, mais ce qui est sûre, c’est que ce cri est universel ! il n’y a qu’à se référer au nombre de fois ou ce tableau est cité tel ou dans une adaptation…

Est-ce cela une œuvre de génie ?

Et une petite entorse à la ligne éditoriale :

Le PDG du conglomérat industriel General Electric (GE), Jeff Immelt, est au Japon aujourd’hui pour y rencontrer les dirigeants de l'exploitant de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, Tokyo Electric Power (Tepco).

GE est le concepteur des réacteurs (Mark I) de la centrale nucléaire endommagée par le séisme du 11 mars. Critiqué pour les problèmes d'étanchéité de ces réacteurs, le groupe avait répondu une semaine après le séisme que ces réacteurs étaient entièrement conformes aux normes de sécurité internationales.

Pour suivre la désinformation, euh pardon, l’information en temps réel c’est ici.